Origine du projet
Après la diffusion du film de Pierre Rabhi, « Au Nom de la Terre », lors de la première édition du festival, nous avons compris que l’une des causes essentielles de nos problèmes environnementaux provenait de notre déconnexion à la Terre. Un membre de l’association a décidé de mettre à disposition 8000 m2 de terre maraîchère aux Sables d’Olonne, dans le quartier de l’Aubraie.
Reconnecter l’humain à la terre nourricière
Telle est l’ambition de ce jardin associatif de La Chaume. Depuis trop longtemps notre nourriture est vulgarisée, calibrée, aseptisée. Mais cela n’est pas immuable. Nous pouvons tous redevenir acteur de ce que nous mangeons. Pour cela, remettre les mains dans la terre , cette matière grouillante de vie, est une étape nécessaire.
Le jardin servira de base pour apprendre à qui le souhaite le retour à une certaine forme de souveraineté alimentaire, le vrai goût et la vraie valeur de ce que la nature produit.
Cet espace de vie sera crée et géré selon la charte suivante:
- Utiliser seulement des plants et graines de variétés reproductibles, non hybrides, si possible des variétés locales
- Pas d’utilisation à outrance de l’eau, le paillage est privilégié
- Maintien d’une faune et d’une flore naturelle
- Plantation d’une grande diversité de végétaux fruitiers et légumiers
- Privilégier l’utilisation d’engrais vert
- Utilisation de rotations de cultures importantes
- Aucun pesticide chimique n’est autorisé
- Reproduire les variétés intéressantes
- Le jardin a une vocation pédagogique
- Les techniques utilisées seront tirées de l’agro-écologie et de la permaculture
Situé sur deux parcelles d’une capacité totale d’environ 8000 m2 , il sera composé :
- d’un jardin « urbain », le jardin « la Marion ». D’environ 400 m2, une taille moyenne d’un jardin de lotissement, il sera aménagé avec diverses techniques (butte, potager carré, etc) afin de montrer et apprendre que même sur une petite surface intelligemment pensée, on peux produire un maximum de nourriture.
- d’une production type maraîchère, le jardin « Siméon ». Utilisant une technique « bio intensive » sur petite surface, le jardin sera capable de produire des légumes de qualité , biologiques, pour 20 à 30 familles pendant 9 mois de l’année.
- de haies fruitières. Composée de plusieurs variétés d’arbres et d’arbustes, de tailles variées, celle-ci aura pour vocation non seulement de nourrir mais aussi de protéger le jardin grâce à son effet coupe vent, de piège à chaleur et d’habitat pour la faune auxiliaire.
- du jardin de sauvegarde du patrimoine génétique des variétés anciennes et locales. Ce lieux sera dédié à la production et à la récolte de graines. Créer une banque de graines en est la finalité.
- d’un compost. Comment un déchet peut être valorisé et réutiliser dans cycle naturel.
Les activités du jardin:
- Des ateliers périodiques et thématiques qui auront lieu sur le site tout au long de l’année. L’échange d’information et la pédagogie étant une partie inconditionnelle du projet.
- Des stages thématiques d’initiation ou de perfectionnement sur plusieurs jours. Pour les particuliers mais pas que… La permaculture peut être un modèle inspirant pour les entreprises aussi…
- Création de jardins: Toutes personnes, entreprises ou collectivités souhaitant intégrer un jardin nourricier dans un lieu dédié pourra faire appel à nos compétences. Une foi les besoins bien déterminés, nous pouvons proposer nos services pour créer le design du jardin, le mettre en œuvre et l’entretenir si besoin.
- Séminaire entreprise ou tout autre activité pouvant pleinement s’inscrire dans le cadre d’activités sociales et culturelles proposées par les comités d’entreprise.
- Accueil de scolaires ou intervention en milieu scolaire: Apprendre aux enfants à jardiner est primordiale. Alors apprenons leurs tout de suite que les bases du jardinage c’est avant tout le respect de la vie qui nous entoure et nous fait vivre.
- Banque de graines : Sauvegarder et échanger les variétés anciennes et locales devient une nécessiter aujourd’hui face à des multinationales qui brevette tout le vivant. Nous ne pouvons pas laisser quelques personnes obtenir le droit « légal » de décider, pour nous tous, ce que demain nous trouverons dans nos assiettes. C’est une question de souveraineté alimentaire.